Aujourd'hui un billet d'humeur...
Les premières applications Netvibiennes de documentalistes - de mémoire- furent les univers/communautés des geemiks de l'ESC Lille. Bien conçus, mais également zones de test, ces univers me semblent tout à fait adaptés à un public d'étudiants : on leur réunit des ressources, et on leur propose de s'y retrouver, voire d'y participer. Qui plus est l'ergonomie netvibienne séduit tout particulièrement les étudiants. J'attends maintenant avec impatience que les geemiks nous donnent les premières évaluations de leur utilisation.
Et puis on a commencé du coup à voir fleurir des univers Netvibes un peu partout. C'est 2.0, c'est mode.
OK.
Mais pourquoi faire ?? tous nos publics sont ils intéressés par un fourre-tout - même avec des onglets thématiques - où ils vont devoir chercher encore une fois tout seuls une information présentée de manière parfois un peu incongrue et souvent éphémère ?
A trop vouloir utiliser les outils - certes très chouettes- on oublie parfois de se (re)poser les questions essentielles : qui sont nos utilisateurs ? quels sont leurs besoins ? quelles sont leurs pratiques ? quels sont leurs usages ? Et la réponse à ces 4 questions ne passe pas nécessairement par l'utilisation de Netvibes !
Et enfin, pour fêter moi aussi le 50ème anniversaire des Schtroumpf...je vais faire le Schtroumpfette râleuse : je n'aime pas Netvibes. Oui c'est coloré, oui la facilité d'utilisation est séduisante. Mais l'organisation des informations n'est pas adaptée à ma pratique, la lecture des fils RSS y est peu ergonomique, ça n'est qu'une forme moderne de "répertoire de liens", et encore, ces liens sont ils mal mis en valeur. Bref je n'y retrouve pas mes petit...es infos.
Commentaires
je pense que la création d'univers Netvibes demande une formation et n'est pas adapté pour tous les publics, cet outil permet une certaine médiation vers notre public.
Nous écrirons en effet bientôt un billet sur l'utilisation de nos univers.
A bientôt
Nous sommes d'accord alors. J'attends avec impatience le billet en question !
L'agrégation de contenu est à mon avis plus dédié à un usage professionnel. Il faut un certain pour entrer dans un univers. Et, je ne comprends pas pourquoi les professionnels s'enthousiasment pour netvibes. Quel est le modèle économique de cette plateforme ? Pourquoi ne pas utiliser des logiciels libres ?
J'encourage les bibliothécaires à utiliser d'abord l'agrégation pour suivre l'actualité éditoriale et à partager les fichiers opml http://www.bibliobernt.net/Partageons-nos-flux-avec-les.
Ensuite, il est mieux d'intégrer les flux directement sur un site et de sélectionner et trier les flux avec des mots clés http://www.bibliosurf.com/spip.php?page=flux
Mon modeste avis.
D'accord sur le public : Netvibes n'est pas l'outil idéal pour rendre disponible au grand public une liste de signets (d'ailleurs ce n'est pas le même usage). Il n'en reste pas moins l'agrégateur le plus utilisé avec GoogleReader, et donc un moyen de visibilité d'un service qui vaut bien ces pages Myspace créées par certains établissements...
Mais sur le fonds, je suis d'accord avec Bibliosurf, en interne ça va, mais pour le public ça ne fait pas très pro.
Concernant "l'enthousiasme" des bibliothécaires face à cet outil, je crois qu'il s'agit souvent de faire d'une pierre deux coups : la pratique de la veille est peut-être bien ancrée dans le quotidien des documentalistes, elle l'est beaucoup moins dans celui des bibliothèques municipales (pendant les formations internes à Netvibes, certains agents demandent même s'ils sont autorisés à autoriser cet outil sur leur temps de travail !!). Bref il s'agit souvent (c'est le cas à Marseille par exemple) de changer les choses de ce côté-là, et du même coup d'initier le personnel à un outil typique du "2.0".
Pourquoi être dans Netvibes ? Dans un premier temps pour une question de visibilité :-)
Secondo, car nous avons besoin de diffuser notre veille et peut-être pour certains de rassembler en un seul endroit l'ensemble de nos productions :-)
Tertio, pour être à la mode :-)
Quatro : pour toucher un public qui ne nous découvrirait pas autrement
Cin... : parce que j'ai des visiteurs sur mon blog qui viennent de Netvibes ;-)
Mais, je pense que Netvibes fait partie de l'ensemble des outils du web 2 qui demande un apprentissage. Je suis moi-même en train de modifier la "construction" de mon Netvibes public !
Pour aller encore un peu plus loin, les services actuels du web 2 (Netvibes et autres) posent un problème : quel contenu leur fournir. Ce qui revient à dire : qu'est ce que je dois diffuser et où. Je travaille actuellement sur une Cmaptools sur le sujet :-)
@ Insula : merci pour ce retour d'expérience sur la formation interne. Intéressant. Et au passage, chouette blog que l'ivresse du Palimpseste...
@ Eric :
- Sur le primo, je ne suis pas certaine que Netvibes soit très visible sauf pour un petit nombre d'initiés. Mais quand je fais de la Formation Continue, je ne rencontre que des personnes qui ne le connaissent pas.
- sur le secondo OK, mais on n'est pas là ds un objectif "produit documentaire" à destination des utilisateurs, c'est uniquement vers cet objectif que va ma critique. Après, les outils que chacun utilise pour lui-même, en interne, là je ne me prononce pas.
- tertio : OK on est d'accord.
- quarto, voir le primo...
- cinq...uecento ?? OK
Enfin oui, sur la question "quels contenus leur fournir", je suis tout à fait OK avec toi, mais je rajouerai aussi : "pour qui ?"
Pour la visibilité, je dois avoir un peu plus de chance que toi car je trouve parfois des personnes qui possédent un Netvibes perso :-) À creuser, est ce en fonction du public ? Je ne parle pas de la distinction geek et non geek ;-)
En effet, la notion pour qui est également importante...
il faut ne pas hésiter à créer ses propres modules (il faut avoir des notion d'html) car netvibes n'est simplement des modules de fils rss mais on peut intégrer des listes de signets, des moteur de recherche...bref tout ce qu'on peut trouver sur un portail documentaire (donc si on n'en déjà un c'est pas la peine de créer un univers...)
Oui, je sais bien que l'on peut rajouter ses modules. Mais je ne qualifierai pas cela de portail documentaire.
Bonjour
interessant billet ....que je souhaite tempérer avec une experience plus positive sur l'outil netvibes.
de notre coté, le netvibes que nous avons monté nous parait un outil intéressant de partage des flux RSS, d'une part :
- entre collegues au niveau national (je fais partie du reseau des agences d'urbanisme, nous sommes une cinquantaine réparties à travers la france, à travailler avec les memes sites et à faire un travail de veille avec les mêmes sources).
- avec mes collegues de l'agence de Brest et nos partenaires (je n'ai pas trouvé mieux pour partager en interne les flux RSS incontournables)
- avec le grand public qui fréquente (ou non) le centre de doc (universitaires de 2eme et 3eme cycle).
Il s'agit bien sur d'un outil à vocation pro, pas (encore) très connu et pas forcement très utilisé par le grand public lamba....
mais pour ma veille hebdo, je trouve l'outil très pratique, en complément des autres sources (newsletters etc).
ça me permet, en 15 mn, de faire le tour d'une cinquantaine de sites, de selectionner les flux intéressants et de les passer dans ma selection hebdo sur le site Internet ("vu pour vous sur le net"...).
L'outil est facile à mettre en place, à modifier, les lecteurs peuvent éventuellement s'abonner et ne récuperer que les widgets qui les intéressent ...
Je trouve l'outil très complementaire du site officiel de l'agence et du blog documentaire. De plus, les trois outils permettent un référencement croisé interessant (en plus de la phototheque flickr qui genere egalement du trafic vers le site officiel de l'agence: www.adeupa-brest.fr)
cordialement
Stephanie
adeupa de Brest
Merci Stéphanie pour ce retour d'expérience.
ET merci pour le lien vers l'Adeupa, qui permet de voir le centre de documentation en ligne.