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Je reprends ci-dessous son mail paru sur les listes de diffusion :
"Les travaux de Marie Lebert - livres et articles longs publies par le NEF (Net des etudes francaises), Universite de Toronto, entre 1999 et 2008 - sont desormais presents sous forme de eBooks (TXT pour tous les titres et PDF pour quelques titres) dans les collections du Projet Gutenberg: http://www.gutenberg.org/browse/authors/l#a32388
Merci a Michael Hart, fondateur du Projet Gutenberg, Greg Newby, CEO du Projet Gutenberg, et Al Haines, membre actif du Projet Gutenberg.
Pour en savoir plus sur le Projet Gutenberg, voir ce dossier de Marie finalise en avril 2008 et poste en aout 2008 dans Project Gutenberg News: http://www.pg-news.org/20080818/pg-1971-2008-lebert-fr/
Le Projet Gutenberg vient de franchir la barre des 30.000 livres (novembre 2008). Les collections dans des langues autres que l'anglais devraient considerablement augmenter ces prochains mois. Voir: http://www.pg-news.org/"
Je vous conseille vivement la lecture de ses travaux, c'est toujours complet, clair et très enrichissant. Moi c'est sûr mes premiers ebooks enregistrés sur mon cadeau de Noel seront ceux de Marie!
Merci Père Noël.
Cher lecteur, chère lectrice d'ebooks... aide moi à choisir mon cadeau de noel : un reader d'ebooks. Le Sony ? le Cybook ? l'Iliad ? je ne sais que choisir. Un inconvénient majeur à mon goût, je trouve encore l'affichage des pages trop lent (oui je sais je chipote mais bon vu le prix...).
Alors lequel avez vous choisi ? quelles sont les qualités et défauts ?? avez vous lu un ebook sur votre Iphone (ou tout téléphone du même type) ? Me conseillez vous d'attendre que tout ça soit intégré dans un même appareil ? Je ne sais que faire...HELP !
Le Monde d'aujourd'hui nous informe qu'un roman japonais Koizora, a été téléchargé sur leur téléphone portable par 25 millions de personnes avant même sa sortie en librairie. A lire cet article "Le Japon à l'ère du best-seller numérique", qui doit nous faire réfléchir.
On y apprend que les ados lisent ainsi des livres sur leur portable 2 à 3 heures par jour, et "qu'il n'est finalement pas du tout désagréable de parcourir un livre sur l'écran d'un mobile. C'est en tout cas bien plus facile à manipuler et moins lourd à tenir qu'un ouvrage imprimé, ce qui n'est pas un mince argument de vente auprès d'un public urbain qui voyage debout dans un train bondé, une main arrimée à une poignée. D'autant que la taille des caractères est ajustable, que la luminosité de l'écran (de plus en plus large et de mieux en mieux défini) s'autorégule en fonction de l'environnement extérieur et qu'il est possible de faire défiler automatiquement les lignes à la vitesse de lecture."
Ces romans électroniques pour téléphone, représentent tout de même déjà un sacré marché puisque "la valeur des téléchargements d'ouvrages sur téléphone mobile a atteint pour la période d'avril 2007 à mars 2008 quelque 28,5 milliards de yens (180 millions d'euros), soit 2,5 fois plus que l'année précédente et 80 % du total des livres électroniques formatés pour les différents supports de lecture (PC, assistants numériques, mobiles)".
Les lecteurs eux profitent de leurs forfaits illimités qui leur permettent de télécharger des volumes importants, d'un système d'achat simple et très marketing (on peut télécharger de longs extraits gratuits et le livre ensuite est imputé en 3 clics sur sa facture de forfait - entre 1 et plus de 15 euros l'achat). D'ailleurs l'offre ne concerne plus uniquement les mangas et romans à l'eau de rose, mais aussi manuels pédagogiques, ouvrages de philo, etc.
Alors bien sûr, "les écrivains patentés n'ont que mépris pour ces productions", et les blogs bruissent ces jours-ci sur Google qui numérise tout, et même les BM françaises, et même maintenant les journaux. Gardons un oeil critique sur tous ces événements, et réfléchissons y ensemble.
Mais n'oublions pas non plus, que l'essentiel dans nos métiers est de rester en phase avec les usages de nos utilisateurs, de comprendre leurs besoins, mais aussi leurs pratiques pour y répondre. Et de nous y adapter.
Alors qu'allons nous proposer dans nos bibliothèques et nos centres de documentation pour rester en adéquation avec ce type d'usage ?
Le rapport Patino sur le livre numérique est désormais téléchargeable en ligne.
"Une vigilance toute particulière doit notamment être portée à la concurrence nouvelle qui pourrait s’exercer entre les détenteurs de droits (auteurs et éditeurs), dont la rémunération de la création doit être préservée et valorisée, et les détenteurs d’accès et de réseaux, qui n’ont pas nécessairement intérêt à la valorisation des droits de propriété intellectuelle. Dans ce contexte, deux éléments sont essentiels : la propriété intellectuelle doit demeurer la clé de voûte de l’édition, et les éditeurs doivent conserver un rôle central dans la détermination des prix. "
C'est extrait du résumé donne toute la mesure du rapport : il n'est envisagé, que du point de vue des éditeurs qui pour moi sont plus des détenteurs d'accès que de droits (je ne parle pas du point de vue juridique bien sûr). Ce sont des détenteurs de l'accès au support papier. Je n'ai parcouru ce rapport qu'en diagonale, donc je peux me tromper, mais c'est encore une fois de l'aspect financier des éditeurs que l'on parle. Encore et toujours. Et les auteurs ? et les lecteurs ? En particulier le chapitre, intitulé "les dynamiques à l'oeuvre", est bien pauvre sur les pratiques et les usages. (voire même un peu en retard sur la réalité, non ?)
Autre phrase qui me choque : "Ne pas modifier le code de la propriété intellectuelle, dont les dispositions actuelles peuvent accommoder l’entrée dans le numérique." Quoi, on en est encore là ? Mais oui, mille fois, oui, il faut modifier le code de la propriété intéllectuelle. Les pratiques en la matière de la très grande majorité (la totalité ?) des internautes devraient pourtant nous interroger.
Oui il faut protéger (et rémunérer) les auteurs et tous ceux qui investissent pour diffuser. Mais il faut que nous trouvions un autre modèle, il est temps de "sortir du cadre" et de réinventer autre chose. Nous sommes dans un "univers aux modèles économiques d’une complexité croissante", comme le souligne Monsieur Patino, donc il faut transfomer nos pratiques et nos textes.
Comment ? je ne le sais pas, je suis totalement incapable de proposer quoi que ce soit, étant moi-même trop "dans le cadre". Mais il faut y réfléchir et vite, car si cela ne se fait pas avec nous, cela se fera sans nous de toutes façons.
Pour les autres réflexions sur ce rapport, aller lire chez KotKot, La Feuille, chez Marc André.
Orange vient de sortir sa dernière expérimentation : un reader baptisé Read&Go et qui est : "Un nouveau terminal qui allie le confort de lecture du papier à la simplicité d’accès et la réactivité du numérique. Ce nouveau terminal e-paper permet de lire et de rafraichir tout au long de la journée cinq journaux majeurs de la presse française : Le Monde, Le Parisien, Les Echos, L’Equipe, Télérama". Le projet est en test pour le moment auprès de 150 beta testeurs chanceux !
Le Louvre propose désormais un pda audioguide multimédia pour les touristes. Disponible pour l'instant en 8 langues, il favorise les parcours individuels (9 pour le moment et 15 très prochainement). A priori le dossier de presse a l'air assez séduisant, je serais très curieuse de le tester. Voir aussi l'article de 01Net
Vu sur Immatériel le nouveau blog de O'Reilly, un premier article choc "Le PDF ça se vend !" sur leurs statistiques de ventes pendant un an pour comparer l'édition électronique et l'édition papier. Et surtout en prime le "pourquoi" de l'achat des livres électroniques par les lecteurs.
(Voir aussi les billets sur La Feuille et Aldus)
Et sur le site de Lire le magazine, la chronique mensuelle de Beigbeder, (provoc comme d'hab, mais également assez vraie): "Le livre est mort, vive le livre".
Il n'y a pas longtemps, je discutais avec des étudiants de DUT Métiers du Livre pour qui le livre électronique semble être une utopie, "tellement c'est mieux de lire un livre papier". Je leur ai alors demandé combien d'entre-eux depuis le début de l'année scolaire avaient emprunté des livres papier à la BU et combien s'étaient contentés d'Internet (pour ne pas dire de Google) pour leurs travaux d'étudiants...à votre avis ?
Un dossier en ligne à lire sur le site de l'Express : "Le livre numérique pour les nuls".