William Mac Keen a commis un article fort intéressant à lire sur le site du St Petersburg Times, à propos de la sérendipité, intitulé The endangered joy of Serendipity, ou, (je traduis du mieux que je le peux :) "le monde moderne rend plus difficile à trouver ce que tu ne sais pas que tu cherches".
En bref, il raconte une expérience avec ses étudiants dont je cite un extrait : In my freshman class at the University of Florida, I require the 240 students to subscribe to the New York Times Monday through Friday. I haven't even finished announcing this in class the first day, when the hands shoot up. "Can't we just read it online?" they ask, the duh? implicit. "No," I say and the eyes roll. They think I'm some mossback who hasn't embraced new media. "Why not?" Challenging, surly, chips on the shoulders. "Because then you would only find what you're looking for."
Et il explique ensuite son point de vue, à savoir que les technologies modernes (i.e. Internet, le web 2.0, les fils RSS et tout ça) diminueraient la sérendipité parce qu'on ne va plus y trouver que ce que l'on y cherche. Je pense exactement le contraire, à condition bien sûr de prendre le temps de butiner mais ma sérendipité a réellement augmenté avec Internet, surtout avec le phénomène blog et rss. De blogs en blogs, au hasard des clics, je trouve de plus en plus d'infos pertinentes que je ne cherchais pas...et ça ne m'empêche pas de toujours feuilleter des magazines !
Mais il est vrai, et en ce sens Mac Keen a raison, que tout ça au fond n'est pas un problème d'outil, de technologie mais de démarche... et je le cite à nouveau pour nous mettre d'accord : (...) But we cannot blame technology. I've met this enemy, and it is us. We forget: We invented this stuff. We must lead technology, not allow technology to lead us. (...). We must relearn how to be human, to start again as we did as children - learning through awkward and bungling discovery
Pour ceux qui en veulent plus : Ken Varnum, sur son blog commente également cet article.